Papier positionnement du Réseau francophone pour l’égalité Femme-homme (RF-EFH)

Le RF-EFH voudrait féliciter la Commission de la Condition de la Femme des Nations-Unies pour la pertinence des thèmes de sa 61èmesession portant sur l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution, avec comme autre préoccupation, l’évaluation des progrès accomplis dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement en faveur des femmes et des filles.

En effet, l’autonomisation des femmes et des filles est au cœur des nouveaux défis mondiaux tels qu’exprimés à travers l’objectif 5 du programme de développement durable à l’horizon 2030. Les conclusions concertées de la 58ème session de la commission sur « les difficultés rencontrées et les résultats obtenus dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en faveur des femmes et des filles » réaffirment le rôle vital des femmes en tant qu’agents de développement et reconnaissent que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes doivent être réalisées pour achever la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et accélérer le développement durable au-delà de 2015.

Le voilement des fillettes risque majeur pour leur développement et leur santé

Regards de femmes dénonce la maltraitance par personne ayant autorité à l’égard des fillettes vêtues d’un jilbeb. Le voilement des fillettes est un risque majeur pour leur développement cognitif et social et leur santé psychique et physique

Dans les espaces publics, en France et pas seulement dans les théocraties musulmanes, on peut voir des fillettes pré-pubères entièrement enveloppées dans de sombres voiles.

L’indifférence sociétale est inacceptable vis-à-vis de cette maltraitance.

Halte à la maltraitance des fillettes

Regards de Femmes dénonce la maltraitance par personne ayant autorité à l’égard des petites filles à qui l’ont fait porter un jilbeb.

Inutile de vous préciser que le voilement des fillettes est un risque majeur pour leur développement cognitif et social et leur santé psychique et physique. Avec deux psychiatres Tunisiennes, la Pre Saida Douki Dedieu et la Dre Hager Karay, nous avons rédigé un argumentaire précis.

Déclaration Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence

Déclaration finale du Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence

Le Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence s’est tenu les 13 et 14 janvier 2017. Les travaux de ce Sommet, co-présidés par leurs Excellence Messieurs Ibrahim Boubacar KEITA et François HOLLANDE, Présidents respectivement de la République du Mali et de la République française, ont porté sur les enjeux de la paix et la sécurité, de l’économie et du développement, ainsi que les réponses à y apporter.

Les États africains et la France ont participé à ce Sommet ainsi que les représentants des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la CEDEAO, de la Banque africaine de Développement, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’Organisation internationale de la Francophonie.

 

  1. Défis et menaces pour la paix

    1.

  2. a) Désireux de consolider la paix et la sécurité en Afrique, les Chefs d’État et de Gouvernement ont décidé d’unir davantage leurs efforts pour lutter contre le terrorisme et les trafics illicites. Ils ont dressé un bilan positif des actions opérationnelles conduites par les États africains et les organisations régionales du continent dans la lutte contre le terrorisme, notamment au Sahel, en Afrique du Nord, dans la Corne de l’Afrique et dans la région du Bassin du lac Tchad ainsi que dans la région des Grands lacs. L’appui de la France aux opérations en Afrique, depuis le Sommet de l’Élysée de 2013, a été mis en relief et salué. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont également salué les progrès réalisés dans la consolidation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), notamment la montée en puissance de la Force africaine en attente (FAA) et la décision de création d’une base logistique continentale (BLC) en appui aux forces africaines.b) A cet égard, les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué l’action des États du Bassin du Lac Tchad, notamment l’opérationnalisation de la Force multinationale mixte, couplée à une meilleure coordination et mutualisation des moyens sur le terrain, ce qui a considérablement réduit la capacité de nuisance du groupe terroriste Boko Haram. Ils ont souligné qu’en dépit de son affaiblissement considérable, Boko Haram reste dangereux et continue de représenter un grave défi pour les États concernés.c) Les Chefs d’État et de Gouvernement se sont félicités de la mobilisation des États de l’Afrique centrale, avec la tenue à Yaoundé, le 16 février 2016, du Sommet extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) en appui aux États de la ligne de front. Ils on appellé à une plus grande solidarité dans la mise en œuvre des mesures et décisions prises à l’issue de ce Sommet, particulièrement en ce qui concerne l’organisation d’un sommet conjoint CEEAC/CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme.
  3. Conformément au Programme de développement durable des Nations Unies, les Chefs d’État et de Gouvernement ont affirmé la nécessité d’intensifier les efforts pour prévenir et combattre les phénomènes de radicalisation violente pouvant conduire au terrorisme, en en traitant les causes profondes. Ils se sont engagés à renforcer l’appui apporté à l’échelle locale, nationale et internationale aux systèmes d’éducation et aux mesures visant à répondre aux défis que représente la jeunesse en termes de formation, d’emploi et d’inclusion sociale.
  4. 3. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont souligné les enjeux de la coopération policière, judiciaire et de la surveillance des frontières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Ils ont appelé à une action collective accrue contre les réseaux de trafiquants, notamment de traite des êtres humains, de trafics de migrants et de trafic de drogue afin d’assécher la source de financement du terrorisme que représentent ces trafics. Dans ce domaine, l’appui de la France à la sécurisation des frontières et à la lutte contre le trafic de drogue, annoncé en 2013, a pris des formes variées, allant jusqu’au Partenariat élargi de Barkhane avec les États du Sahel.
  5. Les Chefs d’Etat se sont félicités de la création par l’Union africaine d’un fonds de lutte contre le terrorisme. Ils ont pris note de la demande faite à la communauté internationale, aux Nations Unies en particulier, de participer à son financement, et à la France, membre permanent du Conseil de sécurité, de soutenir cette démarche.
  6. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué le rôle de l’UE, notamment grâce au Fonds fiduciaire créé à l’occasion du Sommet de La Valette. Tout en se félicitant du lancement d’Afripol, ils ont rappelé l’appui apporté par Interpol et l’Union européenne au développement des coopérations régionales en matière policière, notamment en ce qui concerne la formation, l’échange d’informations policières et la conduite des enquêtes. Ils ont appelé à un soutien accru des initiatives régionales en matière de coopération transfrontalière en vue de la sécurisation des frontières. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont rappelé la nécessité de renforcer l’échange d’informations en matière de sécurité à l’échelle africaine à travers Afripol et de mettre cette structure en réseau avec les services de renseignement nationaux.
  7. Les Chefs d’État et de Gouvernement sont convenus de mettre en place des moyens adéquats et d’accroître leur coopération en matière de lutte contre la cybercriminalité et plus généralement, pour renforcer la cybersécurité. Ils ont mis en place un partenariat africain pour la sécurité numérique, qui constituera un cadre d’échange d’expertise, de développement des compétences et des ressources au service d’une mutation technologique sécurisée du continent africain à laquelle serait associé le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme.
  8. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué les résultats du Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu à Lomé (10-15 octobre 2016) et l’adoption de la Charte de Lomé sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement. La France s’est aussi engagée, dès 2013, dans la mise en œuvre de la déclaration du Sommet de Yaoundé du 25 juin 2013, notamment lors de sa présidence du Groupe des Amis du Golfe de Guinée, et elle a soutenu le Centre interrégional de coordination de Yaoundé (CIC), et les formations délivrées à l’Institut de sécurité maritime interrégional d’Abidjan (ISMI).

Continuer…

LA CAMPAGNE DES FLEURS

Les Nations Unies annonçaient en octobre 2016, 3800 morts en mer Méditerranée, depuis le début de l’année. Et les récents naufrages aux larges des côtes libyennes ont malheureusement augmenté ce nombre faisant de 2016 un nouveau triste record. Plus de dix mille hommes, femmes et enfants sont morts ainsi en deux ans. En comptant à partir de l’an 2000, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a dénombré 22 000 migrants ayant péri à la suite du naufrage de leur embarcation dans cette mer- cimetière. Un drame qui heurte nos consciences et nos cœurs sans que des solutions idoines n’y soient trouvées.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

L’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles (ODD 5) entretient un lien fort avec l’atteinte de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable. « L’autonomisation économiques des femmes – pour réussir, progresser économiquement et prendre des décisions économiques et agir sur celles-ci – est la clé de voute des Objectifs de Développement Durable » L’autonomisation économiques des femmes s’est accru au fil des ans, mais à un rythme qui reste une préoccupation économique. Il demeure toujours un défi persistant puisque les disparités de genre continuent à maintenir un énorme fossé. « L’atteinte de l’égalité des genres est manifestement un défi profondément ancré et complexe », et il faut plus de travail de la part des acteurs du monde entier si nous cherchons à réaliser des progrès considérables dans les 14 années à venir.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

En marge du Sommet de la Francophonie, un Colloque portant sur les « Echanges de bonnes pratiques sur l’intégration de l’égalité femmes-hommes dans les politiques publiques et l’autonomisation des femmes », aura lieu le 25 Novembre 2016. En droite ligne du thème du Sommet de la Francophonie, « Croissance partagée, Développement responsable : les conditions de stabilité du monde et de l’espace francophone », en ce sens qu’en cette ère de mondialisation, tout le monde s’accorde sur le fait que la croissance partagée et le développement durable ne peuvent se réaliser sans égalité entre les femmes et les hommes, cette initiative est une réponse aux préoccupations de l’heure.

SEMINAIRE INTERNATIONAL

Quinze années après l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, la participation des femmes aux processus de paix connaît des avancées.1 Elles peuvent être observées à travers le nombre croissant d’accords de paix qui font explicitement mention de l’égalité des sexes, ainsi que dans le nombre de femmes, groupes de femmes et expertes en matière de genre qui interviennent en qualité de négociatrices, médiatrices ou signataires d’accords de paix ou de sortie de crise. Ces progrès se traduisent également par l’émergence de pratiques visant tant à inclure une expertise sur le genre dans l’appui technique aux processus de médiation, qu’à consulter des organisations de femmes sur le terrain. D’une manière générale, la participation des femmes aux processus de paix ou de sortie de crise tend aussi à croître, bien que cette amélioration ne se traduise pas systématiquement par une augmentation de leur capacité à influencer de manière effective les pourparlers de paix ou de sortie de crise, et la mise en œuvre des accords qui en résultent

[ENERGIES 2050] changement climatique en Méditerranée

Dans le cadre de la 22ème Conférence des Parties (CdP22) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques tenue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech et à l’occasion du « MedClimate Day » organisé le 16 novembre 2016, ENERGIES 2050 et ses partenaires, le Plan Bleu, le FEMISE/Institut de la Méditerranée ont le plaisir de vous informer de la publication du Rapport « Les défis du changement climatique en Méditerranée : transformer les contraintes en opportunités d’agir ».

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