Les crises et les conflits provoquent des déplacements massifs de la population à l’intérieur et à l’extérieur des frontières des pays, ce qui perturbe le parcours scolaire des enfants. Ces déplacements sont loin d’être temporaires. Ce phénomène a un impact négatif sur l’éducation des jeunes, et les filles sont les plus affectées car chaque année d’éducation au niveau secondaire égale à 15% à 25% de plus de leur revenu. Les filles ayant fait des études contractent moins de mariages à l’enfance, font moins d’enfants et ont une meilleure santé. Les familles passent plus de 26 années en tant que réfugiées ou déplacées. Dans les 35 pays touchés des crises, 75 millions de jeunes ne sont pas scolarisés, et les filles sont scolarisées 2.5 fois moins que les garçons. Elles sont également près de 90 % plus susceptibles de ne pas fréquenter l’école secondaire