Information Pays

Corée, République de
Drapeau:
Taux de Femmes entre 20 et 24 ans mariées avant 15 ans : Non Disponible
Taux d'inscription net des filles à l'ecole primaire : Non Disponible
Taux de femmes dans des positions ministérielles : Non Disponible
Taux violence conjugale physique et/ou sexuelle dans 12 derniers mois : Non Disponible
Taux de femmes de 25-54 ans participant à la force de travail : Non Disponible
Fiche Pays: Voir Fiche
Langue Officielle: Français
Monnaie:
Population: 0 hbts
Superficie: 0 Km2
Date d'independance:
Regime Politique:
CEDEF/CEDAW (adoptée le 18 décembre 1979 et entrée en vigueur le 3 septembre 1981) Date de signature 1983-05-25
Date de ratification 1984-12-27
PROTOCOLE A LA CEDEF (adopté le 6 octobre 1991 et entré en vigueur le 22 décembre 2002) Date de signature 2006-10-18
Date de ratification Non
PIDESC (adopté le 16 décembre 1966 et entré en vigueur le 3 janvier 1976) Date de signature 1990-04-10
Date de ratification Non
CDE (adoptée le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990) Date de signature 1990-09-25
Date de ratification 1991-11-20
RESOLUTION 1325 ET SUIVANTES Adhésion
STATUT DE ROME (adopté à Rome le 17 juillet 1998 et entré en vigueur le 1er juillet 2002) Date de signature 2000-03-08
Date de ratification 2002-11-13
DECLARATION DE BEIJING ET PROGRAMME D’ACTION DE LA QUATRIEME CONFERENCE MONDIALE SUR LES FEMMES Adhésion
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL DES NATIONS UNIES (ECOSOC), Commission de la Condition de la Femme. RESOLUTION : « Mettre fin à la mutilation génitale féminine» Adhésion

Le Gouvernement a promulgué en 2000 une loi imposant des quotas de femmes aux élections locales et législatives. Ainsi, si en 1995 les femmes représentaient 2 % au Parlement, en 2015, ce taux a atteint la barre des 16,3 %, soit une hausse de 14,3 %. Le 11 avril 2019, la Cour constitutionnelle sud-coréenne a rendu un arrêt historique qui protège les droits fondamentaux des femmes et des filles en matière d’avortement. En effet, elle a ordonné au Gouvernement de ce pays de réformer sa législation pénale qui incrimine l’avortement depuis 1953. L’Assemblée nationale a jusqu’au 31 décembre 2020 pour légaliser l’avortement qui se faisait en toute clandestinité au risque de porter atteinte à la vie de milliers de femmes et des filles. En matière d’avortement, la loi pénale en vigueur ne prévoit des exceptions qu’en cas de viol, d’inceste, de graves anomalies génétiques, de maladies particulières, ou quand la grossesse met en danger la santé de la femme ou de la fille. Dans ces cas restreints, l’avortement doit être pratiqué dans les 24 premières semaines de grossesse, avec l’accord de l’époux. Si sous l’empire de la loi pénale de 1953, l’avortement est rigoureusement encadré, avec cette injonction de la Cour constitutionnelle faite aux autorités politiques, les verrous vont sauter et le recours à cette pratique chirurgicale sera banalisé, la femme devenant maître de son corps. Le 15 mars 1991, le Gouvernement de la République de Corée a retiré la réserve qu’il avait formulée lors de la ratification de la CEDEF aux alinéas c), d) et f) du paragraphe 1 de l’article 16. Par cette initiative, les autorités sud coréennes consacrent l’égalité en droits et responsabilités entre les hommes et les femmes pour contracter le mariage, dans la vie en couple, en matière d’autorité parentale sur les enfants, de leur garde et de leur adoption. Par la suite, le 24 août 1999, le Gouvernement de la République de Corée a retiré la réserve qu’il avait formulée lors de la ratification de la CEDEF à l’égard de l’article 9 . Ainsi, la femme a des droits identiques et égaux à ceux des hommes en matière de nationalité et elle peut transmettre sa nationalité à ses enfants et à son mari de nationalité étrangère.

L’adoption en janvier 2009, de la loi portant protection de l’enfant (loi n°09/001) qui contient des dispositions protégeant l’enfant contre toutes les formes d’exploitation et de violences sexuelles et garantissant les droits de la femme enceinte.

En Corée du Sud, il a été institué depuis 2001, un Ministère de l’Egalité hommes-femmes et de la Famille, dont l’appellation varie au gré des formations gouvernementales, pour prendre en charge les problèmes des femmes et réduire les inégalités de genre. Le Gouvernement de la République de Corée a créé un Institut coréen de la promotion féminine, en vue de faire progresser les conditions de vie et les activités sociales des femmes.

Sommaire

Les Avancées

En 2005 le Hoju qui est un système patrilinéaire de registre familial et discriminatoire pour les femmes à bien des égards, a été aboli.

Les Obstacles

Héritière des principes du Confucius, la société sud-coréenne est traditionnellement dominée par la figure masculine. Ainsi, cette société traditionnelle et patriarcale favorise les inégalités au profit des hommes. Parmi les pays de l’OCDE, la Corée du Sud est un des pays où les femmes souffrent à cause des nombreuses tâches ménagères qui leur incombent. Elles souffrent beaucoup, parce qu’après avoir passé de longues heures au travail, elles se retrouvent toutes seules à s’occuper des tâches ménagères alors que leur mari sont souvent scotchés devant l’ordinateur ou la télévision.

Les Avancées

Le taux d’alphabétisation était de 98 % en 2016 contre 97 % pour les garçons et 96 % pour les filles au primaire en 2014. Ce même taux est maintenu pour les deux sexes et pour la même année au secondaire. Le taux d’entrée à l’université des Coréennes dépasse celui des hommes depuis 2009, et l’écart se creuse au fil des ans. La poursuite des hautes études est encouragée. En effet, en 2018, 50 % des effectifs des écoles de loi et de médecine sont féminins.

Les Obstacles

Dans les établissements scolaires coréens s’exprime de plus en plus ouvertement, chez les élèves, une misogynie dont les enseignantes sont les premières victimes.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées
Les Obstacles

En juin 2019, le Gouvernement sud-coréen était composé de 19 membres dont 5 femmes avec une qui occupe les fonctions de vice-premier ministre . Les femmes ne représentent que 15 % en moyenne des sièges aux assemblées locales et nationales. Et cela, malgré la promulgation en 2000 d’une loi imposant un quota de 30 % de candidates aux élections locales, et un quota de 50 % de femmes parmi les candidats à l’Assemblée nationale.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées

Avec la vague du mouvement #MeToo, il y’a eu en Corée du Sud un début de libération de la parole des femmes qui commencent à dénoncer les harcèlements dont elles sont victimes, notamment ceux subis sur les lieux de travail. Avant cette période, les femmes gardaient en secret les différentes formes de violence dont elles étaient victimes notamment le harcèlement car la société sud-coréenne les jugeait toujours responsables par leur comportement des violences dont elles subissaient. Tout de même, il faut souligner que ce mouvement #MeToo n’a fait que poser le débat sur la place publique en permettant à l’opinion d’en débattre, peut-être que cela pourrait se traduire en programme politique voire en projet de loi porté par des candidats aux différents scrutins.

Les Obstacles

Des lois qui interdisent aux employeurs toute discrimination basée sur le sexe existent bien en Corée du Sud, mais les discriminations persistent malgré tout. C’est le cas en matière de salaire, d’avancement et même de recrutement entre les hommes et les femmes. Les harcèlements sexuels sont fréquents sur les lieux de travail et ne font presque pas objet de dénonciation au niveau de la police et des services spécialisés car les victimes ne sont pas toujours prises au sérieux. D’après un sondage réalisé en 2016 par le Ministère sud-coréen de la Famille et de l’Égalité des sexes, 8 femmes sur 10 auraient été victimes de harcèlement au moins une fois au cours de leur carrière. Les sud-coréennes sont toujours confrontées à une forte discrimination sexuelle et salariale et des perspectives de carrière peu motivantes.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées

Il existe une loi anti discrimination et des initiatives sont mises en œuvre pour encourager l’emploi des femmes et la parité dans les entreprises. En 2018, près de 60 % des nouveaux fonctionnaires embauchés sont des femmes, contre 5 à 10 % il y a 30 ans.

Les Obstacles

Selon le Korean Women’s Development Institute, le taux d’activité économique des Coréennes est de 52 % en 2016. Malgré cette progression, la participation des femmes à l’économie est encore bien inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE. Le 2016 Global Gender Gap Report du Forum Économique Mondial a classé la Corée du Sud 116ème, sur 145 pays, et 123ème sur 145 en termes d’opportunité et de participation économique des femmes, ce qui constitue le classement le plus bas de tous les pays développés. Ces mauvais résultats sont notamment dus à la grande différence de salaire entre les hommes et les femmes. En effet, les femmes sont en moyenne payées 36,6 % de moins que les hommes. Ce qui explique un écart salarial de 34,6 % en 2017, plaçant la Corée du Sud parmi les mauvais élèves du groupe des pays développés. Certains secteurs élitistes restent relativement difficiles d’accès aux Coréennes. En effet, les femmes ne constituent, par exemple, que 20 à 25 % des effectifs des avocats, des médecins ou des professeurs d’université. Selon le Wall Street Journal, sur les 1787 entreprises de la Bourse sud-coréenne, seules treize sont dirigées par des femmes, et quatre d’entre elles sont directement liées aux familles ayant fondé ces entreprises. En 2015, le pourcentage des inégalités salariales était de 36,7 % en Corée du Sud.

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