REVUE DE PRESSE GENRE (Juillet et Août 2015)

Sommaire

A LA UNE AU PLAN NATIONAL

Journée Panafricaine des femmes : Autonomisation des Femmes au Menu

Lien Vidéo journal ORTM du 31 juillet 2015 :

 (1er minute 05 Seconde)

Fin du Forum de Bamako : ‘’ Femmes architecte d’une Afrique émergente’’

Lien Vidéo journal ORTM du 31 juillet 2015 : https://www.youtube.com/watch?v=4DAvN4K_Lfc  (6ème minute 15 Seconde)

Rencontre plateforme des femmes leaders et le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita : Les femmes ont remis au la résolution du Forum de Bamako à IBK

Lien Vidéo journal ORTM du 01 Août 2015 : https://www.youtube.com/watch?v=I1cYi9aS55E (4ème minute 15 seconde)

Forum pour un autre Mali au centre Amadou Hampaté Bah : Emergence, Autonomisation des femmes et Panafricanisme au centre des débats

Lien Vidéo journal ORTM du 01 Août 2015 : https://www.youtube.com/watch?v=I1cYi9aS55E (22ème minute 56 seconde).

L’APDF (à travers un projet financé par ONU Femmes) au secours des femmes victimes de violences.

http://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/133753-crise-du-nord-l%E2%80%99apdf-au-secours-des-femmes-victimes-de-violences.html

Journée panafricaine des femmes : UN NOUVEAU SOUFFLE AU COMBAT POUR L’AUTONOMISATION DE L’AFRICAINE

http://maliactu.info/politique/journee-panafricaine-des-femmes-un-nouveau-souffle-au-combat-pour-lautonomisation-de-lafricaine

Edition 2015 de la Journée panafricaine des femmes : Plaidoyer en faveur d’une autonomisation effective d’ici à l’horizon 2063

http://maliactu.net/mali-edition-2015-de-la-journee-panafricaine-des-femmes-plaidoyer-en-faveur-dune-autonomisation-effective-dici-a-lhorizon-2063/

Panafricaine des femmes: « LA POLITIQUE NATIONALE GENRE PEUT FAVORISER L’AUTONOMISATION DES FEMMES MALIENNES » -estime Mme Sangaré Oumou Ba

http://mali-web.org/politique/panafricaine-des-femmes-la-politique-nationale-genre-peut-favoriser-lautonomisation-des-femmes-maliennes-estime-mme-sangare-oumou-ba

Assistance aux femmes victimes de violences : LES BONS RÉSULTATS DE L’APDF

https://maliactu.info/societe/assistance-aux-femmes-victimes-de-violences-les-bons-resultats-de-lapdf

A LA UNE AU PLAN REGIONAL ET AFRICAIN

La journée panafricaine des femmes célébrée en Guinée

http://www.visionguinee.info/2015/08/01/la-journee-panafricaine-des-femmes-celebree-en-guinee/

AU PLAN NATIONAL

 L’APDF (à travers un projet financé par ONU Femmes) au secours des femmes victimes de violences.

Plus d’une centaine de femmes et filles ressortissantes du Nord ont été prises en charge par l’Association pour la promotion et la défense des droits des femmes (APDF) depuis le début de la crise au Mali. L’information a été donnée au cours de la journée porte ouverte organisée hier matin au siège de l’association.

Les violences faites aux femmes restent une triste réalité au Mali. Selon l’Association pour la promotion et la défense des droits des femmes, la crise que le pays a connue en 2012 a contribué à son aggravation. Des cas de violences sexuelles, de mariage forcé ou précoce sont régulièrement enregistrés au sein de l’association. A travers sa maison d’accueil, l’association vient au secours de ces femmes et filles victimes de violences et parfois réduites au silence.

http://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/133753-crise-du-nord-l%E2%80%99apdf-au-secours-des-femmes-victimes-de-violences.html

Journée panafricaine des femmes : UN NOUVEAU SOUFFLE AU COMBAT POUR L’AUTONOMISATION DE L’AFRICAINE

Le chemine vers l’élimination totale des inégalités basées sur le genre est encore long.

Notre pays à l’instar du reste du continent a célébré vendredi, la Journée panafricaine des femmes. La mobilisation a été forte, comme les autres années pour célébrer l’engagement et le courage des Africaines. Cette année, l’Organisation panafricaine des femmes a placé l’édition sous le thème intitulé « Autonomisation des femmes : lutte contre la pauvreté ».
Le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille pour encourager les acteurs à s’impliquer davantage dans la lutte pour l’autonomisation des femmes et la lutte contre la pauvreté a bien évidemment adhéré à ce thème international.
La cérémonie phare de la journée de célébration était placée sous la présidence de l’épouse du chef de l’Etat, Mme Keïta Aminata Maïga. Plusieurs membres du gouvernement dont Mme Sangaré Oumou Ba, le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille étaient présents. Ainsi que le représentant de l’Onu-femmes dans notre pays, Dr. Maxime Houinato.
La cérémonie a été riche en couleurs : animation musicale, défilés des communautés africaines vivant dans notre pays et de Maliennes, sketch, projection de film sur le thème de la journée, remise de tableaux sur l’hymne de l’OPF.
Initiée par les femmes d’Afrique au congrès de la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), tenu à Vienne en mai 1958, l’OPF s’appelait «Conférence des femmes africaines ». Elle prendra plus tard le nom « Organisation panafricaine des femmes » au congrès de Dakar en 1974.
Dès le départ, elle se fixa comme objectifs entre autres, l’émancipation de la femme africaine, la libération totale du continent du joug colonial, l’élimination de l’Apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défend les droits de l’homme.
La célébration du 31 juillet offre aux Africaines un cadre permanent d’échanges avec les gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent. A ce titre, l’OPF invite chaque année les pays à célébrer la journée, leur offrant ainsi l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes, et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique.
Depuis toujours, l’épineux problème de l’autonomisation des Africaines est au cœur des préoccupations. Il est évident que la situation des femmes du continent peut et doit changer. A ce propos, Mme Camara Astan Camara, présidente de la Fédération des communautés africaines du Mali (FECAM), a invité les dirigeants africains à lutter efficacement contre tout ce qui constitue un frein à l’autonomisation des femmes. Elle a évoqué pêle-mêle la persistance des violences basées sur le genre, la problématique de l’excision, et le mariage précoce, les difficultés liées à l’accès à la propriété foncière, au crédit et aux moyens de production.
De son côté, la secrétaire exécutive régionale de l’OPF, Mme Diallo Kama Sakiliba, a fait remarquer qu’en Afrique, les femmes constituent la force motrice du développement. Cependant, leurs activités ne sont pas véritablement prises en compte. De fait, leur sort demeure l’objet de légitimes préoccupations. Parmi les contraintes qui pèsent sur l’épanouissement des femmes, elle a cité les inégalités en matière d’éducation, de formation, d’emploi, de revenus, d’accès à la terre et au crédit. Tout cela sans compter les défis liés à la santé, à la faible représentativité des femmes dans les instances de prise de décision et la recrudescence des conflits et violences dont les femmes et les enfants sont les premières victimes.
Ces situations, a poursuivi Mme Diallo Kama Sakiliba constituent de véritables freins à l’autonomisation des femmes et au développement durable des Etats africains.
Pour réussir l’autonomisation des femmes et lutter efficacement contre la pauvreté, la secrétaire exécutive régionale de l’OPF préconise que les gouvernants créent les conditions d’une croissance économique durable en optimisant le rôle des femmes et des jeunes dans le développement économique, social et politique de nos pays à travers la mise en œuvre des conventions ratifiées.

VIVEMENT LA LOI SUR LES QUOTAS. En même temps, l’accès des femmes aux instances de prise de décision constitue une condition indispensable à leur autonomisation des femmes. A cet effet, Mme Diallo Kama Sakiliba a lancé un appel à l’Assemblée nationale, afin que la loi sur les quotas soit votée.
Le choix du thème de la journée, a estimé le représentant de l’Onu-femmes, est doublement pertinent. Primo, il s’aligne avec le thème de la campagne Beijing-20 à savoir : « autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité, imaginez ! ». Secundo, 2015 est aussi l’année d’échéance des OMD dont le numéro 1 est consacré à la lutte contre l’extrême pauvreté et la faim tandis que l’objectif 3  prévoit la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Le thème est donc selon Dr. Maxime Houinato est une opportunité, une occasion pour dresser le bilan des progrès réalisés, pour appeler à des changements profonds et célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes et les hommes. Pour lui, l’heure de la mobilisation a sonné pour les femmes. « Il est grand temps de changer et de faire bouger les choses au profit des femmes », a-t-il lancé.
Pour sa part, le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, juge qu’afin que les femmes acquièrent une autonomisation économique plus grande, il faut qu’elles disposent des moyens de participer au processus de croissance et d’y contribuer. Mme Sangaré Oumou Ba soulignera ensuite par ailleurs que la reconnaissance de la valeur de leur apport et le respect de leur dignité ainsi que la répartition plus équitables des ressources seraient des atouts majeurs pour l’autonomisation des femmes. Et de relever que l’investissement dans l’égalité entre les sexes est un investissement dans la croissance économique et le développement.
L’épouse du chef de l’Etat, Mme Keïta Aminata Keïta a aussi trouvé que le thème de la journée était pertinent. Cela, pour la simple raison qu’il est en phase avec la décision des chefs d’Etat africains de faire de 2015, une année de l’autonomisation de la femme et du développement en Afrique pour la concrétisation de l’agenda 2063.

http://maliactu.info/politique/journee-panafricaine-des-femmes-un-nouveau-souffle-au-combat-pour-lautonomisation-de-lafricaine

Edition 2015 de la Journée panafricaine des femmes : Plaidoyer en faveur d’une autonomisation effective d’ici à l’horizon 2063.

A Bamako, la célébration était placée sous le parrainage de Mme Keita Aminata Maiga, Première Dame du mali, épouse du Chef de l’Etat. Cette fête des femmes africaines aura réussi pari de la mobilisation tant ces dames, arborant les uniformes de la journée, se sont mobilisées.

Etaient présents, Mme la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, accompagnée de ses collègues du Travail, Mme Diarra Raki Talla, de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, du représentant d’ONUFEMMES, Dr Maxime Houinato, de la Secrétaire exécutive régionale de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) pour l’Afrique de l’Ouest, Mme Diallo Kama Sakiliba, le maire du District, Adama Sangaré, du Gouverneur du District, Drissa Boubou Cissé, du Maire de la Commune III, Abdel Kader Sidibé, de l’Honorable Mme Haidara Aissata Cissé, Chato, et beaucoup d’autres personnalités.

Sons de la fanfare nationale, arrivée de la Première Dame, mélodies de l’Ensemble instrumental, exécution de l’Hymne des femmes, le décor était planté pour commencer le programme alléchant, digne d’une journée consacrée aux femmes africaines.

Comme à l’accoutumée, les porte-paroles du RECOTRADE, Cheick Oumar Soumano et Amadou Dagamaissa ont ouvert le bal des interventions, par des louanges émaillées de remerciements adressés au couple présidentiel et à quelques officiels présents. Après avoir «coupé le venin de la parole», on assista alors à une succession de discours, entremêlés d’intermèdes musicaux, de sketches, d’un défilé de membres des communautés africaines présentes dans notre pays, de projection d’un film documentaire, de remises de tableaux d’honneur, qui ont émerveillé le grand  public  du CICB.

Dans son adresse, Mme Keita a salué le choix du thème et les organisateurs de cette journée, avant d’affirmer le rôle et la nécessité de l’autonomisation et du leadership des femmes d’Afrique. «C’est pour moi un agréable devoir de m’adresser à vous au cours de cette cérémonie, qui célèbre l’engagement de la femme africaine. Nos retrouvailles en cette circonstance sont toujours des moments non seulement d’intenses émotions, mais, aussi et surtout, de féconds échanges sur le devenir des femmes, dans la perspective du développement de nos Nations.

L’importance du rôle socio-économique des femmes dans l’économie nationale est un fait reconnu et apprécié. Les femmes sont aux commandes des activités de production, de conservation, de transformation, de confections de produit artisanaux et d’échanges commerciaux. Leur responsabilisation dans les instances des différents démembrements de la société civile est avérée.

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Panafricaine des femmes: « LA POLITIQUE NATIONALE GENRE PEUT FAVORISER L’AUTONOMISATION DES FEMMES MALIENNES » -estime Mme Sangaré Oumou Ba

Dans cet entretien, le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la famille souligne les défis, évoque le travail déjà effectué, ainsi que les résultats atteints en matière de promotion du genre. Elle expose aussi la vision de son département pour l’atteinte des objectifs.

L’ESSOR : Quelle est votre vision du concept « Autonomisation des femmes » ?

Mme Sangaré Oumou Ba : Le PNUD traite l’autonomie des femmes à partir de cinq principaux critères : le sens de la dignité, le droit de faire et de déterminer ses choix, le droit d’avoir accès aux ressources et aux opportunités, le droit d’avoir le contrôle sur sa propre vie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du foyer et la capacité d’influencer le changement social, afin de créer un ordre économique et social plus juste au plan national et international.

L’autonomisation des femmes pour assurer leur indépendance en accroissant les revenus exige qu’elles soient actives. Quelles sont les actions entreprises dans ce domaine ?

Mme Sangaré Oumou Ba : Pour rester collées à la définition du concept d’autonomisation, je dirais que dans notre pays, malgré les résultats atteints, nous reconnaissons qu’il y a toujours des efforts à fournir dans le cadre de l’autonomisation des femmes. Aujourd’hui, la femme malienne ne se reconnaît pas à 100% dans les critères précités. La Politique nationale genre qui est en train d’être mise en œuvre est une avancée significative qui permet d’espérer sur un mieux-être de la Malienne.
L’actuel gouvernement a également proposé un projet de loi sur la promotion du genre au niveau des instances électives et nominatives. Cette proposition est sur la table de l’Assemblée nationale depuis 1 an. Nous souhaitons vivement que ce projet soit adopté dans les meilleurs délais. Ce qui constituera une grande avancée démocratique au Mali, pour qui reconnait le rôle de la femme dans notre pays.

En quoi l’alphabétisation est-elle un facteur favorable à l’autonomisation de la femme rurale ?

Mme Sangaré Oumou Ba : L’éducation, de façon générale et l’alphabétisation de façon spécifique en milieu rural, rendent beaucoup plus autonomes et indépendantes les femmes. Quand elles sont alphabétisées, elles peuvent atteindre des résultats positifs dans l’exécution de leurs activités et contribuer également au développement local. Elles tiennent leur comptabilité dans leurs langues locales sans avoir recours à un appui extérieur. Actuellement, nous sommes au siècle de l’informatique.
Le grand défi auquel nous devons faire face, c’est de réduire la fracture numérique à laquelle font face les pays en développement. Le fossé s’élargit davantage lorsqu’on mesure l’accès des femmes à ces technologies de l’information et de la communication.
A cela s’ajoutent la pauvreté et la barrière des langues. En plus de l’alphabétisation, on a besoin aujourd’hui d’aider les femmes rurales à accéder aux TIC et à d’autres technologies plus avancées, à faciliter leur accès aux financements consistants qui permettent d’améliorer leur productivité et leurs revenus et de les placer rapidement à des positions de leadership au sein de leurs communautés.

La création d’entreprises agricoles ne va-t-elle pas favoriser l’accroissement de l’emploi féminin dans les communes et cercles du Mali ?

Mme Sangaré Oumou Ba : Evidemment ! L’économie de notre pays repose en grande partie sur l’agriculture. Plus de 75% des femmes vivent en milieu rural pratiquent cette activité, principalement pour la famille. Les moyens rudimentaires dont elles disposent ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles et de leurs communautés. Il va falloir compter avec les femmes pour la mise en œuvre de l’agenda 2063 de développement de l’Afrique.
Et pour cela, il faut favoriser la création et le renforcement des entreprises agricoles, le renforcement des femmes dans l’entreprenariat et dans l’agrobusiness en favorisant leur accès à des financements substantiels. Cela permettra d’accroître l’emploi féminin et réduirait aussi la pauvreté de façon générale et la pauvreté des femmes de façon particulière.

Pensez-vous que les projets des ONG évoluant dans le monde rural aient un impact sur les conditions de vie des femmes ?

Mme Sangaré Oumou Ba : Ces projets des ONG évoluant dans le monde rural s’inscrivent en droite ligne des politiques du gouvernement du Mali. Ils ont leur part de contribution dans le développement de notre pays et plus particulièrement, quand les projets sont bien coordonnés selon les domaines d’intervention. Le gouvernement à lui seul ne peut pas tout faire.
Ces projets aident les femmes du milieu rural à se former, à renforcer leurs capacités et même à les doter d’instruments ou de moyens de mise en œuvre de leurs initiatives. Nous remercions tous les partenaires techniques et financiers, les ONG, le secteur privé et les acteurs de la société civile pour leur implication et leur engagement aux côtés des femmes du monde rural.

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Assistance aux femmes victimes de violences : LES BONS RÉSULTATS DE L’APDF

Notre pays a célébré vendredi la 53è édition de la Journée panafricaine des femmes sur le thème : « autonomisation des femmes : lutte contre la pauvreté ». En prélude à cette journée, l’Association pour le progrès et la défense des droits des femmes (APDF) a organisé jeudi une journée porte ouverte à l’intention des femmes diplomates et responsables féminins des organismes internationaux résidant au Mali. La rencontre portait sur la « capitalisation des acquis dans le domaine des activités d’autonomisation socio-économiques et judiciaires des femmes/filles victimes de violences basées sur le genre et de violences sexuelles ».
La cérémonie organisée au siège de l’association, était présidée par la représentante du ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diallo Kama Sakiliba, est s’est déroulée en présence de la présidente nationale de l’APDF, Mme Fatoumata Siré Diakité, et de la spécialiste programme et représentante du représentant résident de l’ONU Femmes, Mme Aoua Djiré. On notait également la présence d’illustres personnalités, d’anciens ministres, de diplomates.
L’objectif de cette journée était de rendre hommage aux femmes victimes de violences et aux jeunes filles déscolarisées, ainsi qu’au partenariat entre ONU Femmes et l’APDF. La manifestation s’est également attachée à présenter les acquis de la 2è phase du projet portant sur les Maisons d’accueil et d’hébergement des femmes/filles victimes de violences basées sur le genre.
Saluant les résultats de ce projet, Mme Fatoumata Siré Diakité a expliqué qu’il avait soutenu plus de 130 femmes/filles déplacées des régions du Nord dans les Maisons d’accueil et d’hébergement de l’APDF à Bamako et Mopti. En plus de leur hébergement pendant une année, les femmes déplacées ont bénéficié d’une prise en charge médicale et socio-psychologique qui a été d’un apport certain dans le traitement des différentes formes de traumatisme qu’elles ont subies lors de l’occupation.
En plus de cette prise en charge, a noté la présidente de l’APDF, un accent particulier a été mis sur l’autonomisation économique de ces femmes grâce à l’apprentissage d’activités génératrices de revenus portant sur la fabrication de différentes variétés de savon, la teinture moderne et la transformation de produits locaux. Ces femmes déplacées ont ensuite reçu du matériel de travail pour leur retour et leur installation économique dans leurs localités de provenance.
La représentante d’ONU Femmes a salué les efforts de l’APDF pour l’épanouissement de la femme malienne. Mme Aoua Djiré a expliqué que grâce aux activités de l’association, dès les premières heures de la crise, les victimes ont pu bénéficier d’une prise en charge holistique. C’est pourquoi ONU Femmes a noué un partenariat fécond avec l’APDF par l’entremise d’un accord de coopération qui a démarré en 2013.
Elle a rappelé que cet accord a permis à l’APDF d’animer deux centres d’hébergement des femmes et filles victimes du conflit et répudiées du fait des violences exercées sur leur personne. Mme Aoua Djiré a estimé que l’APDF a été d’un apport incommensurable pour l’atteinte des objectifs d’ONU Femmes. En 2014, l’association a reçu 364 cas de victimes de violence basée sur le genre et assisté 131 survivantes. Elle a formé quatre lots de 30 femmes victimes de violences et 60 autres femmes. C’est pourquoi ONU Femmes a renouvelé sa confiance à l’APDF en lui octroyant un nouveau financement pour l’année 2015.

https://maliactu.info/societe/assistance-aux-femmes-victimes-de-violences-les-bons-resultats-de-lapdf

AU PLAN REGIONAL ET AFRICAIN

La journée panafricaine des femmes célébrée en Guinée

Il y a 53 ans que naissait l’Organisation panafricaine des femmes à Dar-es-salam, en Tanzanie, avec pour siège à Pretoria en Afrique du Sud. C’est suite au congrès tenu à Dakar le 31 juillet 1974 que la Conférence des Femmes Africaines a pris la dénomination de l’Organisation Panafricaine des Femmes ‘’. Depuis cette date, la journée du 31 juillet est consacrée à la femme africaine.

A l’instar des autres pays africains, elle a été célébrée en Guinée sous le thème : ‘’Autonomisation des femmes, femme autonome et femme épanouie’’. Les festivités ont connu la présence du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana et de la ministre de l’Action sociale et de l’enfance Sanaba Kaba.

Selon cette dernière, les femmes de Guinée ont marqué leur présence dans les différents processus politiques du pays par leur participation à la préparation des consultations électorales, au dialogue national ainsi qu’à la consolidation de la paix.

Le chef du gouvernement a quant à lui reconnu que malgré les efforts consentis, les femmes sont confrontées à la pauvreté, à la violation constante de leurs droits et à la marginalisation. Saïd Fofana indique la journée de la femme panafricaine intervient dans un conteste où notre pays se trouve sur trois fronts de lutte : la riposte contre le virus Ebola, le processus de réconciliation nationale et enfin le processus électoral.

http://www.visionguinee.info/2015/08/01/la-journee-panafricaine-des-femmes-celebree-en-guinee/

Avertissement

Cette sélection d’articles de presse ne reflète aucunement la position d’ONU FEMMES

Contact : BP : 120  –  Immeuble Magane   Badala Est – Bamako – MALI –  TEL : +223 20 22 21 24 – Cel : +223 75 99 79 42

Email : mali.courrier@unwomen.org   ou  onufemmescommunications@outlook.com
Web site: www.unwomen.org    Blog: http://www.unwomenwestandcentralafrica.com/mali/htlm

 

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