LA CAMPAGNE DES FLEURS

Les Nations Unies annonçaient en octobre 2016, 3800 morts en mer Méditerranée, depuis le début de l’année. Et les récents naufrages aux larges des côtes libyennes ont malheureusement augmenté ce nombre faisant de 2016 un nouveau triste record. Plus de dix mille hommes, femmes et enfants sont morts ainsi en deux ans. En comptant à partir de l’an 2000, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a dénombré 22 000 migrants ayant péri à la suite du naufrage de leur embarcation dans cette mer- cimetière. Un drame qui heurte nos consciences et nos cœurs sans que des solutions idoines n’y soient trouvées.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

L’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles (ODD 5) entretient un lien fort avec l’atteinte de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable. « L’autonomisation économiques des femmes – pour réussir, progresser économiquement et prendre des décisions économiques et agir sur celles-ci – est la clé de voute des Objectifs de Développement Durable » L’autonomisation économiques des femmes s’est accru au fil des ans, mais à un rythme qui reste une préoccupation économique. Il demeure toujours un défi persistant puisque les disparités de genre continuent à maintenir un énorme fossé. « L’atteinte de l’égalité des genres est manifestement un défi profondément ancré et complexe », et il faut plus de travail de la part des acteurs du monde entier si nous cherchons à réaliser des progrès considérables dans les 14 années à venir.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

En marge du Sommet de la Francophonie, un Colloque portant sur les « Echanges de bonnes pratiques sur l’intégration de l’égalité femmes-hommes dans les politiques publiques et l’autonomisation des femmes », aura lieu le 25 Novembre 2016. En droite ligne du thème du Sommet de la Francophonie, « Croissance partagée, Développement responsable : les conditions de stabilité du monde et de l’espace francophone », en ce sens qu’en cette ère de mondialisation, tout le monde s’accorde sur le fait que la croissance partagée et le développement durable ne peuvent se réaliser sans égalité entre les femmes et les hommes, cette initiative est une réponse aux préoccupations de l’heure.

SEMINAIRE INTERNATIONAL

Quinze années après l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, la participation des femmes aux processus de paix connaît des avancées.1 Elles peuvent être observées à travers le nombre croissant d’accords de paix qui font explicitement mention de l’égalité des sexes, ainsi que dans le nombre de femmes, groupes de femmes et expertes en matière de genre qui interviennent en qualité de négociatrices, médiatrices ou signataires d’accords de paix ou de sortie de crise. Ces progrès se traduisent également par l’émergence de pratiques visant tant à inclure une expertise sur le genre dans l’appui technique aux processus de médiation, qu’à consulter des organisations de femmes sur le terrain. D’une manière générale, la participation des femmes aux processus de paix ou de sortie de crise tend aussi à croître, bien que cette amélioration ne se traduise pas systématiquement par une augmentation de leur capacité à influencer de manière effective les pourparlers de paix ou de sortie de crise, et la mise en œuvre des accords qui en résultent

[ENERGIES 2050] changement climatique en Méditerranée

Dans le cadre de la 22ème Conférence des Parties (CdP22) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques tenue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech et à l’occasion du « MedClimate Day » organisé le 16 novembre 2016, ENERGIES 2050 et ses partenaires, le Plan Bleu, le FEMISE/Institut de la Méditerranée ont le plaisir de vous informer de la publication du Rapport « Les défis du changement climatique en Méditerranée : transformer les contraintes en opportunités d’agir ».

positionnement du Réseau francophone Égalité femmes- hommes (RF-ÉFH)

Document de positionnement du Réseau francophone Égalité femmes- hommes (RF-ÉFH) en appui à la résolution du Gabon à l’occasion du XVIe Sommet de la Francophonie à Antananarivo.
Nous, membres du Réseau Francophone pour l’égalité Femme-Homme qui rassemble plus d’une trentaine de réseaux internationaux issus de l’espace francophone, demandons que les Etats et Gouvernements membres de la Francophonie placent les droits fondamentaux des femmes et l’égalité femmes-hommes au sommet des priorités politiques nationales et internationales.

Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

Rapport Évaluation

Projet de Lutte Contre les Violences Faites les Femmes et aux les Filles

APROFES/IAMANEH

Le Sénégal s’est inscrit résolument dans la traque et la répression des violences faites aux femmes et aux filles bien qu’avec des limites et manquements notables, depuis plus de 30 ans. Déjà le Code de la famille adopté sous la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 venait mettre fin la répudiation : une des formes de violences les plus humiliantes pour la femme mariée, en proclamant l’exigence de la condamnation de cette acte le plus souvent ou presque toujours associé à des formes extrêmes ; malgré des compromissions avec les traditions d’aliénation et de soumission presque absolues de la femme à l’homme et à la communauté.

Toutefois, il conviendrait de remarquer que le Code malgré ses avancées, n’a pu ni régler les problèmes de la répudiation et encore moins les violences inouïes qui s’exerçaient sur les femmes et les filles considérées à la limite, comme des bêtes humaines taillables et corvéables selon les désidératas des hommes. Ces derniers ayant en nombre de contrées du milieu rural comme du milieu périurbain et des quartiers populaires, presque comme qui dirait ‘’droit de vie et de mort sur elles’’. Le cas échéant, ils bénéficiaient d’une grande tolérance et/ou compréhension de la part d’une société où la culture avec son socle de base patriarcal était fortement ancrée et structurait toutes les relations entre les hommes et les femmes dites relations sociales de genre.

Et les malheurs et les luttes et autres formes d’expressions revendicatives des femmes contre les violences qu’elles subissent au quotidien, de continuer. Les suicides des femmes pour des raisons jamais explicitées et souvent après traitements dégradants, humiliants et inhumains par leurs conjoints, frères, beaux frères, voisinage, etc., les viols et autres blessures physiques et morales à n’en plus finir, de continuer comme avec droit de cité.

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Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

UNOWA/SÉNÉGAL

ÉVALUATION EXÉCUTION

PLAN D’ACTION NATIONAL DE MISE EN ŒUVRE

RÉSOLUTIONS 1325, 1820 ET SUIVANTES DU CSNU

PERSPECTIVES PA 2015/2019

RAPPORT FINAL

La question de la prise en compte des femmes dans la résolution de tous les problèmes que confronte la planète a été une préoccupation constante de la Communauté Internationale depuis au moins la fin de la seconde mondiale et la mise en place de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, suite aux limites manifeste de toutes les entités antérieures dont la Charte de l’Atlantique Nord et Société des Nations (SDM), notamment. Toutefois le comment a posé longtemps problème et les approches n’ont pas toujours produit les résultats attendus.

La question du comment surtout pour l’instauration de l’égalité et de la paix durable reste une équation majeure qui continue de troubler la Communauté International. Faudrait-il souligner qu’à la mise en place des Nations Unies (NU), la question de l’égalité entre les hommes et les femmes était vraiment balbutiante.

La ‘’Iière Conférence Internationale sur les Femmes et le Développement’’ dite’’ Mexico 75’’ sera une des toutes premières ruptures notables dans le cheminement pour la prise en compte des femmes en tant que partenaires égales en droits et dotées d’un leadership affirmé, assumé et accepté par toutes les Communautés, Nations, États et Gouvernements de la planète : cela dans tous les domaines et sur tous les plans de la vie publique. La proclamation de la ‘’Décennie de la Femme 1976/1985’’ est une résultante de Mexico, un produit, tout comme le Programme Mondial d’Action adopté lors de cette première conférence.

Cinq ans après Mexico, en 1980, Copenhague accueillera la ‘’IIière Conférence Internationale sur les Femmes et le Développement’’ popularisé sous le nom  ‘’Sommet Social’’ qui viendra se féliciter des résultats positifs obtenus sur le plan d’Action Mondial de Mexico en mettant l’accent sur la Convention Internationale sur l’Élimination de toutes les Formes de Discriminations à l’Égard des Femmes’’ (CEDAW/CEDEF) adoptée en 1979 qui marque le véritable point de rupture d’avec tout ce qui s’était passé depuis, au moins, l’amorce des temps modernes.

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Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

Rapport Évaluation

Projet : « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest » : Sénégal

Un projet de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, avec le financement de l’Union européenne

Le Sénégal, depuis plus de 35 ans, avec l’adoption en 1972 du Code de la famille sous la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 s’est inscrit assidument dans la perspective de la répression des violences faites aux femmes et aux filles bien qu’avec des limites et manquements certains, résultats de  compromis avec les traditions d’aliénation et de soumission presque absolues de la femme à l’homme et à la communauté,. Le Code de la famille venait ainsi mettre fin à la répudiation : une des formes de violences les plus humiliantes pour la femme mariée, en proclamant l’exigence de la condamnation de cette acte le plus souvent ou presque toujours associé à des formes extrêmes de violence.

Toutefois, il conviendrait de remarquer que le Code de la famille malgré ses avancées, n’a pu ni régler les problèmes de la répudiation et encore moins les violences inouïes qui s’exerçaient sur les femmes et les filles et petites filles avec la fixation de l’âge de mariage à 16 ans et des flous et des dispositions dérogatoires qui font qu’en réalité, les parent(e)s peuvent marier leurs filles presque à tout âge à partir de 9 ans, voire moins.. Les derniers ayant aussi bien en milieu rural, qu’en milieux urbain et périurbain, comme qui dirait un ‘’droit de vie et de mort sur elles’’. Le cas échéant, ils bénéficiaient d’une grande tolérance et/ou compréhension de la part d’une société où la culture avec son socle de base patriarcal est fortement ancrée et structure toutes les relations entre les hommes et les femmes pour bâtir leurs futurs, autrement dites relations sociales de genre.

Cependant malgré les traditions et condamnations sociales, les femmes comme depuis la nuit des temps, n’ont jamais baissé les bras et se sont toujours levées pour faire face aux violences de toutes sortes, qu’elles subissent au quotidien, bien qu’en position de faiblesse sociétale et culturelle. Aussi, les luttes et autres formes d’expressions revendicatives des femmes contre les exactions par traitements dégradants, humiliants et inhumains de la part leurs conjoints, frères, beaux frères, voisinage, mères, belles mères, sœurs et belles sœurs, etc., les viols et autres blessures physiques et morales à n’en plus finir, de continuer pour avoir ‘’droit de cité’’.

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