Rapport Évaluation
Projet de Lutte Contre les Violences Faites les Femmes et aux les Filles
APROFES/IAMANEH
Le Sénégal s’est inscrit résolument dans la traque et la répression des violences faites aux femmes et aux filles bien qu’avec des limites et manquements notables, depuis plus de 30 ans. Déjà le Code de la famille adopté sous la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 venait mettre fin la répudiation : une des formes de violences les plus humiliantes pour la femme mariée, en proclamant l’exigence de la condamnation de cette acte le plus souvent ou presque toujours associé à des formes extrêmes ; malgré des compromissions avec les traditions d’aliénation et de soumission presque absolues de la femme à l’homme et à la communauté.
Toutefois, il conviendrait de remarquer que le Code malgré ses avancées, n’a pu ni régler les problèmes de la répudiation et encore moins les violences inouïes qui s’exerçaient sur les femmes et les filles considérées à la limite, comme des bêtes humaines taillables et corvéables selon les désidératas des hommes. Ces derniers ayant en nombre de contrées du milieu rural comme du milieu périurbain et des quartiers populaires, presque comme qui dirait ‘’droit de vie et de mort sur elles’’. Le cas échéant, ils bénéficiaient d’une grande tolérance et/ou compréhension de la part d’une société où la culture avec son socle de base patriarcal était fortement ancrée et structurait toutes les relations entre les hommes et les femmes dites relations sociales de genre.
Et les malheurs et les luttes et autres formes d’expressions revendicatives des femmes contre les violences qu’elles subissent au quotidien, de continuer. Les suicides des femmes pour des raisons jamais explicitées et souvent après traitements dégradants, humiliants et inhumains par leurs conjoints, frères, beaux frères, voisinage, etc., les viols et autres blessures physiques et morales à n’en plus finir, de continuer comme avec droit de cité.