Information Pays

Guinée-Bissau
Drapeau:
Taux de Femmes entre 20 et 24 ans mariées avant 15 ans : 6%
Taux d'inscription net des filles à l'ecole primaire : Non Disponible
Taux de femmes dans des positions ministérielles : 16.7%
Taux violence conjugale physique et/ou sexuelle dans 12 derniers mois : 42%
Taux de femmes de 25-54 ans participant à la force de travail : 48.2%
Fiche Pays: Voir Fiche
Langue Officielle: Français
Monnaie:
Population: 0 hbts
Superficie: 0 Km2
Date d'independance:
Regime Politique:
CEDEF/CEDAW (adoptée le 18 décembre 1979 et entrée en vigueur le 3 septembre 1981) Date de signature 1980-07-15
Date de ratification 1985-08-23
PROTOCOLE A LA CEDEF (adopté le 6 octobre 1991 et entré en vigueur le 22 décembre 2002) Date de signature 2000-09-12
Date de ratification 2009-08-05
PIDESC (adopté le 16 décembre 1966 et entré en vigueur le 3 janvier 1976) Date de signature Non
Date de ratification 1992-07-02
CDE (adoptée le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990) Date de signature Non
Date de ratification 1990-08-20
RESOLUTION 1325 ET SUIVANTES Adhésion
STATUT DE ROME (adopté à Rome le 17 juillet 1998 et entré en vigueur le 1er juillet 2002) Date de signature Non
Date de ratification 2000-09-12
DECLARATION DE BEIJING ET PROGRAMME D’ACTION DE LA QUATRIEME CONFERENCE MONDIALE SUR LES FEMMES Adhésion
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL DES NATIONS UNIES (ECOSOC), Commission de la Condition de la Femme. RESOLUTION : « Mettre fin à la mutilation génitale féminine» Adhésion
PROTOCOLE DE MAPUTO Date de signature 2008-06-19
Date de ratification 2005-03-08
Adhesion
CHARTE AFRICAINE DES DROITS ET DU BIEN ETRE DE L’ENFANT Date de signature 2008-06-19
Date de ratification 2005-03-08
Adhesion
DECLARATION DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENTS AFRICAINS SUR L’EGALITE Date de signature Non
Date de ratification Non
Adhesion Oui

- Article 33 de la Constitution, qui dispose que tout citoyen a le droit de recourir aux organes juridictionnels contre les actes qui violent ses droits - Création, en 2000, de l’Institut pour les femmes et les enfants, structure opérationnelle permettant l’élaboration et la coordination des politiques relatives aux droits des femmes, à l’égalité des sexes et à la promotion de la femme. - Création de l’Institut pour les femmes et les enfants, sous la tutelle du Ministère de la Justice, du Ministère de la femme, de la famille, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, - Élaboration d’un projet de loi qui interdit expressément et sanctionne cette pratique. - Création d’un comité national composé de plusieurs parties prenantes et chargé de lutter contre les pratiques traditionnelles nocives. - Les dispositions constitutionnelles qui garantissent l’égalité de droit entre les hommes et les femmes,

Sommaire

Les Avancées

L’accès aux services de santé de la reproduction intégrés et de qualité a été amélioré, 73 pour cent des centres de santé (83 sur 114 CS) offrent un paquet minimum en santé de la reproduction et 50 pour cent (55 sur 114 CS) offrent les soins obstétricaux d’urgence de base. Ces résultats ont été obtenus grâce au renforcement des capacités des prestataires de santé dans les domaines des soins obstétricaux d’urgence, l’application du partogramme, les techniques contraceptives, la mise à disposition de kits d’accouchements, de césariennes. On note en outre que l’affectation par le MINSAP de nouvelles sages-femmes a grandement contribué à l’augmentation de la demande de services SR, de la part des femmes et des jeunes filles qui, pour des raisons socio-culturelles et religieuses dans certaines régions, préfèrent généralement être assistées par du personnel du sexe féminin. L’expérience acquise a servi d’input pour l’élaboration de la feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

Les Obstacles
Les Avancées

Le diagnostic du secteur éducatif en Guinée Bissau tel qu’analysé dans le DENARP. II révèle que de grands pas ont été faits vers l’enseignement primaire universel et vers la parité entre les sexes. En effet, des progrès certains dans le domaine de la couverture scolaire à tous les niveaux du système ont été atteints aux cours des sept dernières années. Le taux net de scolarisation du primaire est passé de 56,9% en 2003-2004 à 67,4% en 2010- 2011.

Les Obstacles

Néanmoins, en dépit de ces progrès, le taux net de scolarisation reste faible en raison des abandons scolaires encore élevés au niveau du primaire et secondaire. Dans l'enseignement secondaire, la situation est encore plus préoccupante dans la mesure où seulement un élève sur 1000 fréquente la dernière année de l'enseignement secondaire sans retard dans la scolarisation. Par ailleurs, il faut mettre l’accent particulier sur les enfants en situation de vulnérabilité structurelle qui n’ont pas accès à l’enseignement de base. D’après les recommandations du rapport 2010 sur l’EPT, il est urgent que les gouvernements créent des mécanismes pour protéger les pauvres et les personnes vulnérables.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées

Les efforts de l’État sont à mentionner, avec l’approbation en juin 2011 d’une loi contre la MGF (criminalisation de l’excision) ainsi que la préparation d’une loi contre la Violence Domestique et de la Politique Nationale d’Egalité et Équité de Genre.

Les Obstacles

Le manque de dénonciations et d’enregistrement des cas de VBG, lié au manque de conscience des populations et des agents publiques sur les droits humains des femmes et la VBG étant un crime. Selon une enquête réalisée en 2010 par l’IMC et le Ministère de l’Intérieur, il a été enregistré, au cours de ces cinq dernières années, un total de 22.598 cas de VBG sur tout le territoire national et dont les violences physiques et sexuelles sont en moyenne estimées respectivement à 40% et 60% des cas. Ces données nous donnent donc une image sûrement vague de la réalité. Les efforts de l’État sont à mentionner, avec l’approbation en juin 2011 d’une loi contre la MGF (criminalisation de l’excision) ainsi que la préparation d’une loi contre la Violence Domestique et de la Politique Nationale d’Egalité et Équité de Genre.

Les Avancées

Dans l’accès à la justice et le renforcement des capacités du secteur judiciaire : - la mise à disposition des acteurs du secteur de la Justice des mécanismes institutionnels et de ressources humaines qualifiées pour assurer l’accès et l’utilisation des services publics de qualité (service d’assistance juridique et judiciaire) aussi bien au niveau national (CENFOJ : 14 nouveaux magistrats en formation) que local (5 CAJ ont assisté 1349 personnes dont 22% de femmes ; 44% de cas ont été jugés à Bissau et 56% en région.) - Ouverture de cinq centres d’accès à la justice (CAJ) où les pauvres peuvent trouver des informations, des services et une aide juridique. Le Centre national des formations juridiques (CENFOJ) s’est chargé de renforcer les capacités en matière de formation, avec notamment la formation de magistrats et d’assistants juridiques œuvrant au sein du CAJ pour faire respecter les droits des populations les plus vulnérables.

Les Obstacles

L’accès à la justice n’est pas toujours garanti principalement dû aux problèmes d’accessibilité aux tribunaux, de disponibilités des cadres de la fonction judiciaire, à la lenteur et aux coûts élevés de l’instruction. Les Tribunaux, les Procureurs, la Police Judiciaire et le Barreau souffrent d'un manque d'infrastructure adéquate. Ceci aggrave le désintéressement des professionnels qui travaillent dans le secteur de la justice. De graves problèmes d'accès à la justice sont enregistrés, notamment dans le milieu rural et plus particulièrement au niveau des femmes. Cette situation relève du fait que les victimes subissent la lenteur des règlements due pour une large part à l’éloignement entre les tribunaux ou leur inexistence. De plus, la méconnaissance de leurs droits par manque d’information et la défaillance constatée sur le terrain de toute forme de soutien juridique ne permettent pas une relation de confiance entre la justice et les citoyens.

Les Avancées
Les Obstacles

En dépit des textes, les inégalités entre les sexes restent persistantes dans l'accès aux biens et aux ressources. Bien que 51,9% des femmes soient considérées comme actives, elles travaillent principalement dans le secteur informel et l’agriculture de subsistance (77,1% données de l’ILAPII/2010) qui ont des taux de rentabilité économique les plus faibles. La concentration des femmes dans ces types d’activités s’explique en grande partie par la faiblesse des niveaux d’alphabétisation et d’éducation des filles ce qui se traduit par un accès très limité des femmes aux ressources.

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