Information Pays

Gambie
Drapeau:
Taux de Femmes entre 20 et 24 ans mariées avant 15 ans : Non Disponible
Taux d'inscription net des filles à l'ecole primaire : 81%
Taux de femmes dans des positions ministérielles : 11.1%
Taux violence conjugale physique et/ou sexuelle dans 12 derniers mois : 58%
Taux de femmes de 25-54 ans participant à la force de travail : 44.4%
Fiche Pays: Voir Fiche
Langue Officielle: Français
Monnaie:
Population: 0 hbts
Superficie: 0 Km2
Date d'independance:
Regime Politique:
CEDEF/CEDAW (adoptée le 18 décembre 1979 et entrée en vigueur le 3 septembre 1981) Date de signature 1980-07-29
Date de ratification 1993-04-16
PROTOCOLE A LA CEDEF (adopté le 6 octobre 1991 et entré en vigueur le 22 décembre 2002) Date de signature Non
Date de ratification Non
PIDESC (adopté le 16 décembre 1966 et entré en vigueur le 3 janvier 1976) Date de signature Non
Date de ratification Non
CDE (adoptée le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990) Date de signature 1990-02-05
Date de ratification 1990-08-08
RESOLUTION 1325 ET SUIVANTES Adhésion
STATUT DE ROME (adopté à Rome le 17 juillet 1998 et entré en vigueur le 1er juillet 2002) Date de signature 1998-12-07
Date de ratification 2002-06-28
DECLARATION DE BEIJING ET PROGRAMME D’ACTION DE LA QUATRIEME CONFERENCE MONDIALE SUR LES FEMMES
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL DES NATIONS UNIES (ECOSOC), Commission de la Condition de la Femme. RESOLUTION : « Mettre fin à la mutilation génitale féminine»

L’harmonisation s’est matérialisée par l’adoption de Lois et de mesures destinées à promouvoir le respect des droits des femmes: - Loi sur l’enfance (2005) - Loi sur les tribunaux de district (lois révisées de 2009) - Loi sur la violence familiale (2013) - Loi sur le travail (2007) - Loi sur les prisons (lois révisées de 2009) - Loi sur les infractions sexuelles (2013) - Loi sur les femmes (2010) - Loi sur les infractions liées au tourisme (2003) - Loi sur la traite des personnes (2007) - The Gambia National Gender Policy (2010-2020) - Gender an Women Empowerment Policy (2010-2020) - National policy for the advancement of Gambian Women 1999-2009 (NPAGW)

• En décembre 2017, une loi portant création d’une commission nationale des droits de l’homme conforme aux Principes de Paris a été adoptée par l’Assemblée nationale. Depuis lors, les membres de la commission ont été nommés et celle-ci dispose désormais d’un secrétariat entièrement opérationnel. • En janvier 2019, le Gouvernement a créé le Ministère de la femme, de l’enfance et de la protection sociale. Un secrétariat de la protection sociale a été mis en place et une politique nationale de protection sociale (2015-2025) a été élaborée. Le processus d’établissement d’un code budgétaire pour les questions de genre a également été lancé. • Des initiatives ont été prises en vue d’amorcer un processus de révision constitutionnelle et de réformer des lois répressives mises en œuvre sous le régime précédent. • Deux projets de loi instaurant une Commission de révision de la Constitution et une Commission nationale des droits humains ont été adoptés par l’Assemblée nationale le 13 décembre . • The Gambia national Policy : 2010-2020 : L’objectif de la politique nationale de promotion de la femme gambienne 1999-2009 est «d’améliorer la vie de tous les Gambiens (hommes, femmes et enfants) à travers l’élimination de toutes les formes d’inégalité de genre par des mesures concrètes de développement selon le genre ». • Gender Bureau : il a pour objectif de fournir un appui technique aux ministères sur l'intégration de la dimension de genre institutions, organisations, organismes des gouvernements locaux, société civile, aux organisations et secteur privé. Il coordonne, suit et évalue le processus de mise en œuvre de la politique de genre. Il fournit un soutien en retour dans les zones critiques et fixe des normes, élabore des lignes directrices, diffuse et contrôle leurs opérations. • National Women’s Council : Il a pour objectif de conseiller le gouvernement sur les questions d'égalité des sexes ; de superviser la mise en œuvre de la politique d'égalité des sexes au niveau

Sommaire

Les Avancées

- En novembre, l’État et ses partenaires de développement ont lancé un programme complet d’éducation sexuelle, destiné à être mis en œuvre dans les écoles; - D’après les résultats de l’enquête démographique et sanitaire gambienne de 2013 (Bureau de la statistique de la Gambie, 2014b), le taux de mortalité infantile pour 1.000 naissances vivantes a reculé, passant de 50 en 2003 à 34 en 2013 . - En 2013. Le taux de mortalité chez les moins de 5 ans pour 1.000 naissances vivantes est quant à lui tombé à 54 en 2013, contre 89 en 2003. - La cible des objectifs du Millénaire visant à vacciner 88 % des enfants de moins de 5 ans contre la rougeole n’a été manquée que de 0,2 % en 2013. - S’agissant du sixième objectif de combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies, la Gambie affichait un taux de prévalence du VIH/sida de 0,3 % en 2013 chez les 15-24 ans (Bureau de la statistique de la Gambie, 2014b). Le pays a accru ses dépenses dans le secteur de la santé en pourcentage du PIB, les portant de 5,0 % en 2005 à 7,3 % en 2014 (OMS, 2016a).

Les Obstacles

Le défi pour la Gambie réside dans l’amélioration de la santé maternelle. Le pays a enregistré une baisse du taux de mortalité maternelle pour 100.000 naissances vivantes, qui est passé de 977 en 1995 à 706 en 2015 (OMS et al. 2015 et Bureau de la statistique de la Gambie, 2014b) ,2 manquant ainsi la cible de 263 pour 100.000 naissances vivantes fixée dans les objectifs du Millénaire.

Les Avancées

En tenant compte des deux sexes, le taux brut de scolarisation dans le premier cycle de l’enseignement secondaire était de 66,2 % en 2010, et a légèrement augmenté jusqu’à 66,8 % en 2014. On peut observer une tendance croissante nette dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, où le taux brut de scolarisation a progressé de 10 points de pourcentage entre 2010 et 2016. Le Plan stratégique du secteur de l’éducation 2016-2030 représente une étape cruciale dans l’articulation des priorités du pays et de sa vision en matière d’éducation, couvrant tous ses sous-secteurs, de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et incluant des stratégies spécifiques pour améliorer l’équité, l’efficacité et les résultats de l’apprentissage. Le pays appliquait la tolérance zéro dans le domaine des châtiments corporels. Ce principe est inscrit dans les règles prévues pour les établissements scolaires. Les efforts en cours visent à renforcer et à consolider la mise en œuvre du programme d’éducation. Les objectifs incluent: l’éducation gratuite pour les filles dans les zones rurales, le changement de politique : ? Permettre aux filles enceintes de retourner à l’école après l’accouchement, ? Encourager les filles et les femmes à suivre des cours de sciences et de technologie, ? Réviser des programmes d’enseignement pour qu’ils soient plus sensibles au genre, et assurer ainsi l’inclusion du genre dans les cours de recyclage pour les enseignants, ? Initier le club des mères; Ces initiatives déjà en cours ont permis d’atteindre la parité hommes-femmes au niveau national (cycle inférieur) et une amélioration significative des inscriptions aux niveaux supérieurs.

Les Obstacles

Bien que le pays ait réalisé des progrès considérables au début de la décennie, les indicateurs clés du secteur de l'éducation ont stagné au cours des cinq dernières années, et le système est confronté à plusieurs problèmes liés à l'accès, à l'équité, aux résultats de l'apprentissage et à l'efficacité. Il convient de noter que les mathématiques et d’autres matières scientifiques intéressent encore plus les garçons. Les filles se concentrent encore dans des domaines d’étude stéréotypés tels que les soins infirmiers, l’enseignement, la formation de secrétariat ou les questions domestiques. Chez les jeunes filles, l’abandon est toujours d’actualité notamment en raison du nombre important de filles employées en tant que personnel de maison, du grand nombre de mariages précoces, ainsi que de la persistance de la vision traditionnelle du rôle des femmes.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées

La juriste Mariam Jack Denton a été nommée mardi 11 avril 2017, présidente de l'Assemblée nationale. Elle est la première femme à occuper ce poste en Gambie. En Janvier 2017, Fatoumata Tambajang est nommée vice-présidente de la Gambie et devient la deuxième personnalité de l’État. De même, en Mars 2019, en parallèle du ministère de la Santé dont elle occupe le poste, Isatou Touray a été nommée Vice-Présidente de la Gambie.

Les Obstacles

Malgré des progrès sensibles dans certains secteurs, d’autres domaines posent problème. On observe une inégalité de genre en politique, en particulier pour ce qui est de la représentation des femmes aux postes parlementaires et ministériels. Les modèles et stéréotypes basés sur l’infériorité de la femme conduisent à la masculinisation de certaines responsabilités et activités auxquelles les femmes ont plus de peine à accéder (postes de cadre de commandement par exemple). Certaines pratiques sociales fondées sur la religion ou les coutumes (la claustration par exemple) font échec aux principes égalitaires dont sont porteurs les textes consacrant les droits politiques de la femme, y compris la constitution.

Les Avancées
Les Obstacles
Les Avancées

Les autorités ont mis en œuvre une stratégie d'égalité de genre qui a notamment modifié les manuels scolaires afin de lutter contre les stéréotypes négatifs sur les filles. Les populations plus vulnérables sont visées par une série de programmes, notamment « l'initiative de la deuxième chance » avec la Banque mondiale, destinés aux jeunes filles et jeunes garçons qui ne sont pas inscrits dans le système scolaire classique afin qu'ils puissent développer des compétences nécessaires pour leur avenir. - La Gambie a passé en décembre 2015 une nouvelle loi interdisant formellement l’excision féminine. Le non-respect de la loi implique une condamnation à trois ans d’emprisonnement et/ou une amende de 1200 euros.

Les Obstacles

Dans le cadre du processus de domestication du Protocole, la Gambie a adopté un projet de loi sur les femmes mais qui ne couvre pas l’intégralité des dispositions de ce dernier, notamment en ce qui concerne la MGF qui constitue une violation généralisée des droits des femmes en Gambie. Le système juridique Gambien reconnaît trois sources de droit : écrit, coutumier et religieux (islamique). Outre le fait que chacune des trois sources contienne des dispositions discriminatoires, la juxtaposition de ces différents droits crée des contradictions et conflits préjudiciables aux femmes, en particulier dans les domaines de la famille et de l’accès à la propriété. La Constitution de 1997 (Section 33- 5) : autorise explicitement l’adoption de lois discriminatoires en matière d’héritage, de mariage, d’inhumation, de divorce et d’adoption. La loi sur l’héritage (1992) : Le Wills Act prévoit qu’une femme ne peut hériter que dans les conditions fixées par la loi islamique (Sharia), soit uniquement un tiers de l’héritage. La polygamie est autorisée selon la Sharia et le droit coutumier et sa pratique est répandue. Bien que le Code pénal assure que la (“souillure” mariage forcé) d’une fille de moins de 16 ans constitue un crime, la pratique et le droit coutumier voient souvent des parents marier leurs filles de 13 ans, en particulier dans les zones rurales. En 2009, on estimait que 39% des femmes âgées de 15 à 19 ans étaient mariées, veuves ou divorcées.

Les Avancées

Une commission a été mise en place pour enquêter sur les rapports faisant état de violations des droits de l'homme commises au cours des 22 années de mandat de M. Jammeh.

Les Obstacles

L’agence nationale de l'aide juridictionnelle a été créée pour offrir des services juridiques aux Gambiens. Néanmoins, en raison des insuffisances budgétaires, ce service est aujourd'hui limité aux personnes qui encourent les peines les plus graves, l'objectif étant de le généraliser rapidement

Les Avancées

L’égalité des sexes s’avère essentielle pour réaliser le développement durable, car les femmes jouent un rôle clé dans la gestion des ressources naturelles et la réduction de la pauvreté . Les déséquilibres entre les sexes existant dans la société gambienne ont renforcé la pauvreté existante. L’écart national de pauvreté est de 25,1% et la part du quintile le plus pauvre dans la consommation nationale est 8,8% (Rapport sur l'état d'avancement des OMD 2007). La pauvreté est extrême dans les zones rurales; avec une moyenne de 60% alors que dans les zones urbaines, la pauvreté est estimée à 13%. Une grande proportion des personnes touchées sont les femmes qui ont peu ou pas accès aux ressources productives telles que la terre, le crédit, les technologies et l’information (Profil de genre 2009). L’autonomisation des femmes est un domaine d’action privilégié pour le Gouvernement. La loi portant création du Conseil national de la condition féminine est entrée en vigueur en 1980 et le Bureau de la condition féminine a été chargé de mener des interventions liées à la problématique hommes-femmes et de les coordonner sous la responsabilité du Cabinet du Vice-Président.

Le plan national de développement (2017-2021) va dans ce sens, il encourage l’investissement dans les secteurs qui contribuent à l’augmentation du produit intérieur brut (PIB), tels que l’agriculture et le tourisme, pour offrir de nouvelles perspectives à une main-d’œuvre jeune, et en particulier aux femmes. Des programmes en partenariat avec l’UE et L’UNOPS encouragent les femmes à travailler dans le milieu de la construction dans le cadre d’un projet d’infrastructures routières en Gambie, conformément à l’engagement de l’organisation envers l’autonomisation des femmes. Près de 200 femmes ont été engagées pour participer à un projet de réhabilitation de routes d’accès à haute intensité de main-d’œuvre. Ce projet à haute intensité de main-d’œuvre emploie plus de 60 pour cent de femmes, qui acquièrent de précieuses compétences pouvant leur ouvrir de nouvelles possibilités de carrière et améliorer leurs moyens de subsistance.

Les Obstacles

Bien que la législation prévoie l'égalité des droits à l'emploi, les femmes continuent d’être victimes de discrimination, en grande partie en raison d'un manque de surveillance et d'application mécanismes. En Gambie, les femmes ont un accès limité aux ressources essentielles comme la terre, la main-d’œuvre, le crédit, les biens-fonds et les marchés pour améliorer leurs revenus et réduire la pauvreté. Même si aucune disposition juridique n’empêche les femmes d’avoir accès à la propriété notamment foncière, les pratiques culturelles et traditionnelles, en particulier dans les zones rurales, entravent l’accès des femmes à la propriété et à la terre (en dépit du fait que les femmes constituent 70% des travailleurs du secteur agricole). Les terres, en zones rurales, sont habituellement la propriété du chef de famille ou sont gérées par toujours un homme. Les femmes connaissent la pauvreté dans les ménages non pauvres, du fait des inégalités systématiques dans divers domaines et de leur manque de pouvoir de décision sur les ressources du ménage.

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