Groupe de travail sur les relations OIF/Société civile

Réunion du Groupe de travail sur les relations OIF/Société civile du 23 au 24 Mai 2017

Les 23 et 24 Mai 2017 La direction des affaires politiques et Direction Affaires politiques et gouvernance démocratique (DAPG), de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dont dépend la Société Civile a invité la Conférence des OINGs et les membres du groupe de travail en charge des relations entre l’OIF et la Société Civile pour discuter de l’agenda diffusé;

Nous avons noté la présence de trois experts : Dr Kamel Mohanna Coordinateur général du Collectif des ONG au Liban, Vincent Paul Emah Etoundi Cameroun, Monsieur Mamadou Diouf du Forum Social Africain, invités cette fois, pour comparer ce que l’OIF fait en terme de relations entre elle et la société civile et ce qui se fait ailleurs au niveau de l’UE de l’UA et du Moyen Orient etc.

Ouverte par le Directeur des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique (DAPG), M. Georges Nakseu-Nguefang, la séance d’ouverture a enregistré les discours de Mr Roger Ferrari président de la Conférence des OINGs et de Mr Adama Ouane administrateur de l’OIF qui en a présidé la séance. Mme Nora Ghelim nous a fait la restitution des débats tenus lors de la Conférence des OINGs organisés à Antananarivo, en Novembre 2017, avant le dernier Sommet de la Francophonie ; le RFEFH avait fait un rapport en son temps et tous les membres l’ont déjà reçu.

Monsieur l’administrateur de l’OIF Adama Ouane a mis l’accent sur la réflexion commencée il y a 18 mois avec comme objectifs :

  •  D’Accélérer le renouvèlement et l’élargissement des rapports entre l OIF et les OSC francophones.
  •  D’Examiner la directive de 2011 et de la modifier suivant le contexte actuel, de soumettre nos suggestions avant le 11 juillet 2017, date du Conseil Permanent de la Francophonie.

Il a souligné la nécessité de changement dans les rapports entre la SC et l OIF en souhaitant une plus grande ouverture de l’OIF à la Société Civile autant dans ses programmes que dans ses structures ; une plus grande association et participation des OINGs OSC et autres dans les programmes et projets de l’OIF ….

L’ordre du jour appelait 4 points : 1. Comment renforcer la représentation des OINGs au sein des instances de la Francophonie ?

2. Comment prendre en compte les nouvelles dynamiques observées au sein de la société civile : de l’adaptation du fonctionnement de la Conférence des OINGs aux mutations qui affectent l’espace francophone ?

3. Comment assurer la plus grande représentativité des OINGs/OSC francophones (territoriale et thématique) au sein de la Conférence ?

4. Quel type de « gouvernance » de la Conférence des OINGs mettre en place pour favoriser le regroupement autour de thématiques transversales, et pour favoriser une plus grande collaboration entre les différentes OSC ?

Les deux premiers ont été traites le 23 Mai et les deux derniers le 24 Mai; les discussions ont été organisées par le directeur de la DAPG Mr Georges Nakseu-Nguefang.

1) comment renforcer la représentation des OINGs au sein des instances de la Francophonie?:

 Les débats ont convergé sur la nécessité de la présence et la participation des OINGs au niveau des instances de la francophonie : au niveau du CPF ? de la CMF ? du Sommet ? des OPERATEURS ?un large consensus s’est dégagé sur la nécessité d’une présence et d’une participation plus importante de la société civile. La forme reste cependant à définir.

  •  Un grand intérêt, s’est aussi manifesté, sur la connaissance des priorités et des thématiques de travail de ces différentes structures de l’OIF ; une meilleure communication entre membres du groupe de travail et entre la COINGs et l’OIF nous semble plus que nécessaire si la société civile doit interagir avec les différentes structures et programmes de l’OIF.
  •  Parmi les thématiques qui intéressent le RFEFH en particulier, celles sur la paix et la sécurité ; le fondamentalisme religieux etc……nous préoccupent et nous aimerions les voir intégrer dans la liste des sujets de travail dont nous allons convenir.
  •  Les participants ont aussi demandé de tenir compte des nouveaux champs d’action de l’OIF ; les nouveaux textes de l OIF …….dans la rédaction de la nouvelle directive

    2-Comment prendre en compte les nouvelles dynamiques observées au sein de la société civile : de l’adaptation du fonctionnement de la Conférence des OINGs aux mutations qui affectent l’espace francophone ?

  • Les participants ont été unanimes à demander UNE CARTOGRAPHIE des OINGs , des ONGs et autres structures de la société civile francophone, classée par thématique et par territoire . Cela aidera à une plus grande visibilité des acteurs sur le terrain.
  •  Ils ont aussi demandé la prise en compte des Associations ou ONG nationales ; leur travail est important à considérer sur le plan régional et international.
  •  Les exemples de relations inter institutionnelles entre l’UE et la société civile mondiale, entre l UA et la société civile africaine et entre les OSC ou OINGs non francophones et ces structures ont été longuement débattues ; les experts ont partagé leurs expériences.
  •  Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de mieux maitriser les Technologies de l’information et de les utiliser.
  • Comment assurer la plus grande représentativité des OINGs/OSC francophones (territoriale et thématique) au sein de la Conférence ?
  •  La cartographie des OINGs, ONGs ,et autres structures nationales et internationales francophones travaillant sur les thématiques majeures de la francophonie est retenue .
  •  Réorganiser le comité de suivi actuel et faire intégrer les nouveaux sujets qui intéressent et l’OIF et la société civile.
  •  Réorganiser la représentation territoriale.

    3) Quel type de « gouvernance » de la Conférence des OINGs mettre en place pour favoriser le regroupement autour de thématiques transversales, et pour favoriser une plus grande collaboration entre les différentes OSC ?

  • Créer un mode de gouvernance plus collégiale et une présidence tournante.
  •  Revoir le système d’accréditation actuel.
  •  Utiliser des critères consensuels de sélection des candidats à la Conférence des OINGs.
  •  Formuler des TDRs précis sur la manière de structurer la COINGs.
  •  Créer des groupes de travail sectoriels ou commissions thématiques et formuler des TDRs pour chaque.
  •  Etre transparent dans la procédure d’accréditation.
  •  Changer la dénomination de la COINGs : FORUM, PLATEFORME ? …La réflexion est ouverte.

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