Déclaration Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence

Déclaration finale du Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence

Le Sommet de Bamako pour le partenariat, la paix et l’émergence s’est tenu les 13 et 14 janvier 2017. Les travaux de ce Sommet, co-présidés par leurs Excellence Messieurs Ibrahim Boubacar KEITA et François HOLLANDE, Présidents respectivement de la République du Mali et de la République française, ont porté sur les enjeux de la paix et la sécurité, de l’économie et du développement, ainsi que les réponses à y apporter.

Les États africains et la France ont participé à ce Sommet ainsi que les représentants des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la CEDEAO, de la Banque africaine de Développement, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’Organisation internationale de la Francophonie.

 

  1. Défis et menaces pour la paix

    1.

  2. a) Désireux de consolider la paix et la sécurité en Afrique, les Chefs d’État et de Gouvernement ont décidé d’unir davantage leurs efforts pour lutter contre le terrorisme et les trafics illicites. Ils ont dressé un bilan positif des actions opérationnelles conduites par les États africains et les organisations régionales du continent dans la lutte contre le terrorisme, notamment au Sahel, en Afrique du Nord, dans la Corne de l’Afrique et dans la région du Bassin du lac Tchad ainsi que dans la région des Grands lacs. L’appui de la France aux opérations en Afrique, depuis le Sommet de l’Élysée de 2013, a été mis en relief et salué. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont également salué les progrès réalisés dans la consolidation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), notamment la montée en puissance de la Force africaine en attente (FAA) et la décision de création d’une base logistique continentale (BLC) en appui aux forces africaines.b) A cet égard, les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué l’action des États du Bassin du Lac Tchad, notamment l’opérationnalisation de la Force multinationale mixte, couplée à une meilleure coordination et mutualisation des moyens sur le terrain, ce qui a considérablement réduit la capacité de nuisance du groupe terroriste Boko Haram. Ils ont souligné qu’en dépit de son affaiblissement considérable, Boko Haram reste dangereux et continue de représenter un grave défi pour les États concernés.c) Les Chefs d’État et de Gouvernement se sont félicités de la mobilisation des États de l’Afrique centrale, avec la tenue à Yaoundé, le 16 février 2016, du Sommet extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) en appui aux États de la ligne de front. Ils on appellé à une plus grande solidarité dans la mise en œuvre des mesures et décisions prises à l’issue de ce Sommet, particulièrement en ce qui concerne l’organisation d’un sommet conjoint CEEAC/CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme.
  3. Conformément au Programme de développement durable des Nations Unies, les Chefs d’État et de Gouvernement ont affirmé la nécessité d’intensifier les efforts pour prévenir et combattre les phénomènes de radicalisation violente pouvant conduire au terrorisme, en en traitant les causes profondes. Ils se sont engagés à renforcer l’appui apporté à l’échelle locale, nationale et internationale aux systèmes d’éducation et aux mesures visant à répondre aux défis que représente la jeunesse en termes de formation, d’emploi et d’inclusion sociale.
  4. 3. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont souligné les enjeux de la coopération policière, judiciaire et de la surveillance des frontières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Ils ont appelé à une action collective accrue contre les réseaux de trafiquants, notamment de traite des êtres humains, de trafics de migrants et de trafic de drogue afin d’assécher la source de financement du terrorisme que représentent ces trafics. Dans ce domaine, l’appui de la France à la sécurisation des frontières et à la lutte contre le trafic de drogue, annoncé en 2013, a pris des formes variées, allant jusqu’au Partenariat élargi de Barkhane avec les États du Sahel.
  5. Les Chefs d’Etat se sont félicités de la création par l’Union africaine d’un fonds de lutte contre le terrorisme. Ils ont pris note de la demande faite à la communauté internationale, aux Nations Unies en particulier, de participer à son financement, et à la France, membre permanent du Conseil de sécurité, de soutenir cette démarche.
  6. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué le rôle de l’UE, notamment grâce au Fonds fiduciaire créé à l’occasion du Sommet de La Valette. Tout en se félicitant du lancement d’Afripol, ils ont rappelé l’appui apporté par Interpol et l’Union européenne au développement des coopérations régionales en matière policière, notamment en ce qui concerne la formation, l’échange d’informations policières et la conduite des enquêtes. Ils ont appelé à un soutien accru des initiatives régionales en matière de coopération transfrontalière en vue de la sécurisation des frontières. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont rappelé la nécessité de renforcer l’échange d’informations en matière de sécurité à l’échelle africaine à travers Afripol et de mettre cette structure en réseau avec les services de renseignement nationaux.
  7. Les Chefs d’État et de Gouvernement sont convenus de mettre en place des moyens adéquats et d’accroître leur coopération en matière de lutte contre la cybercriminalité et plus généralement, pour renforcer la cybersécurité. Ils ont mis en place un partenariat africain pour la sécurité numérique, qui constituera un cadre d’échange d’expertise, de développement des compétences et des ressources au service d’une mutation technologique sécurisée du continent africain à laquelle serait associé le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme.
  8. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont salué les résultats du Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu à Lomé (10-15 octobre 2016) et l’adoption de la Charte de Lomé sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement. La France s’est aussi engagée, dès 2013, dans la mise en œuvre de la déclaration du Sommet de Yaoundé du 25 juin 2013, notamment lors de sa présidence du Groupe des Amis du Golfe de Guinée, et elle a soutenu le Centre interrégional de coordination de Yaoundé (CIC), et les formations délivrées à l’Institut de sécurité maritime interrégional d’Abidjan (ISMI).

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LA CAMPAGNE DES FLEURS

Les Nations Unies annonçaient en octobre 2016, 3800 morts en mer Méditerranée, depuis le début de l’année. Et les récents naufrages aux larges des côtes libyennes ont malheureusement augmenté ce nombre faisant de 2016 un nouveau triste record. Plus de dix mille hommes, femmes et enfants sont morts ainsi en deux ans. En comptant à partir de l’an 2000, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a dénombré 22 000 migrants ayant péri à la suite du naufrage de leur embarcation dans cette mer- cimetière. Un drame qui heurte nos consciences et nos cœurs sans que des solutions idoines n’y soient trouvées.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

L’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles (ODD 5) entretient un lien fort avec l’atteinte de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable. « L’autonomisation économiques des femmes – pour réussir, progresser économiquement et prendre des décisions économiques et agir sur celles-ci – est la clé de voute des Objectifs de Développement Durable » L’autonomisation économiques des femmes s’est accru au fil des ans, mais à un rythme qui reste une préoccupation économique. Il demeure toujours un défi persistant puisque les disparités de genre continuent à maintenir un énorme fossé. « L’atteinte de l’égalité des genres est manifestement un défi profondément ancré et complexe », et il faut plus de travail de la part des acteurs du monde entier si nous cherchons à réaliser des progrès considérables dans les 14 années à venir.

Événement parallèle XVI SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

En marge du Sommet de la Francophonie, un Colloque portant sur les « Echanges de bonnes pratiques sur l’intégration de l’égalité femmes-hommes dans les politiques publiques et l’autonomisation des femmes », aura lieu le 25 Novembre 2016. En droite ligne du thème du Sommet de la Francophonie, « Croissance partagée, Développement responsable : les conditions de stabilité du monde et de l’espace francophone », en ce sens qu’en cette ère de mondialisation, tout le monde s’accorde sur le fait que la croissance partagée et le développement durable ne peuvent se réaliser sans égalité entre les femmes et les hommes, cette initiative est une réponse aux préoccupations de l’heure.

SEMINAIRE INTERNATIONAL

Quinze années après l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, la participation des femmes aux processus de paix connaît des avancées.1 Elles peuvent être observées à travers le nombre croissant d’accords de paix qui font explicitement mention de l’égalité des sexes, ainsi que dans le nombre de femmes, groupes de femmes et expertes en matière de genre qui interviennent en qualité de négociatrices, médiatrices ou signataires d’accords de paix ou de sortie de crise. Ces progrès se traduisent également par l’émergence de pratiques visant tant à inclure une expertise sur le genre dans l’appui technique aux processus de médiation, qu’à consulter des organisations de femmes sur le terrain. D’une manière générale, la participation des femmes aux processus de paix ou de sortie de crise tend aussi à croître, bien que cette amélioration ne se traduise pas systématiquement par une augmentation de leur capacité à influencer de manière effective les pourparlers de paix ou de sortie de crise, et la mise en œuvre des accords qui en résultent

[ENERGIES 2050] changement climatique en Méditerranée

Dans le cadre de la 22ème Conférence des Parties (CdP22) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques tenue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech et à l’occasion du « MedClimate Day » organisé le 16 novembre 2016, ENERGIES 2050 et ses partenaires, le Plan Bleu, le FEMISE/Institut de la Méditerranée ont le plaisir de vous informer de la publication du Rapport « Les défis du changement climatique en Méditerranée : transformer les contraintes en opportunités d’agir ».

positionnement du Réseau francophone Égalité femmes- hommes (RF-ÉFH)

Document de positionnement du Réseau francophone Égalité femmes- hommes (RF-ÉFH) en appui à la résolution du Gabon à l’occasion du XVIe Sommet de la Francophonie à Antananarivo.
Nous, membres du Réseau Francophone pour l’égalité Femme-Homme qui rassemble plus d’une trentaine de réseaux internationaux issus de l’espace francophone, demandons que les Etats et Gouvernements membres de la Francophonie placent les droits fondamentaux des femmes et l’égalité femmes-hommes au sommet des priorités politiques nationales et internationales.

Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

Rapport Évaluation

Projet de Lutte Contre les Violences Faites les Femmes et aux les Filles

APROFES/IAMANEH

Le Sénégal s’est inscrit résolument dans la traque et la répression des violences faites aux femmes et aux filles bien qu’avec des limites et manquements notables, depuis plus de 30 ans. Déjà le Code de la famille adopté sous la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 venait mettre fin la répudiation : une des formes de violences les plus humiliantes pour la femme mariée, en proclamant l’exigence de la condamnation de cette acte le plus souvent ou presque toujours associé à des formes extrêmes ; malgré des compromissions avec les traditions d’aliénation et de soumission presque absolues de la femme à l’homme et à la communauté.

Toutefois, il conviendrait de remarquer que le Code malgré ses avancées, n’a pu ni régler les problèmes de la répudiation et encore moins les violences inouïes qui s’exerçaient sur les femmes et les filles considérées à la limite, comme des bêtes humaines taillables et corvéables selon les désidératas des hommes. Ces derniers ayant en nombre de contrées du milieu rural comme du milieu périurbain et des quartiers populaires, presque comme qui dirait ‘’droit de vie et de mort sur elles’’. Le cas échéant, ils bénéficiaient d’une grande tolérance et/ou compréhension de la part d’une société où la culture avec son socle de base patriarcal était fortement ancrée et structurait toutes les relations entre les hommes et les femmes dites relations sociales de genre.

Et les malheurs et les luttes et autres formes d’expressions revendicatives des femmes contre les violences qu’elles subissent au quotidien, de continuer. Les suicides des femmes pour des raisons jamais explicitées et souvent après traitements dégradants, humiliants et inhumains par leurs conjoints, frères, beaux frères, voisinage, etc., les viols et autres blessures physiques et morales à n’en plus finir, de continuer comme avec droit de cité.

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Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

UNOWA/SÉNÉGAL

ÉVALUATION EXÉCUTION

PLAN D’ACTION NATIONAL DE MISE EN ŒUVRE

RÉSOLUTIONS 1325, 1820 ET SUIVANTES DU CSNU

PERSPECTIVES PA 2015/2019

RAPPORT FINAL

La question de la prise en compte des femmes dans la résolution de tous les problèmes que confronte la planète a été une préoccupation constante de la Communauté Internationale depuis au moins la fin de la seconde mondiale et la mise en place de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, suite aux limites manifeste de toutes les entités antérieures dont la Charte de l’Atlantique Nord et Société des Nations (SDM), notamment. Toutefois le comment a posé longtemps problème et les approches n’ont pas toujours produit les résultats attendus.

La question du comment surtout pour l’instauration de l’égalité et de la paix durable reste une équation majeure qui continue de troubler la Communauté International. Faudrait-il souligner qu’à la mise en place des Nations Unies (NU), la question de l’égalité entre les hommes et les femmes était vraiment balbutiante.

La ‘’Iière Conférence Internationale sur les Femmes et le Développement’’ dite’’ Mexico 75’’ sera une des toutes premières ruptures notables dans le cheminement pour la prise en compte des femmes en tant que partenaires égales en droits et dotées d’un leadership affirmé, assumé et accepté par toutes les Communautés, Nations, États et Gouvernements de la planète : cela dans tous les domaines et sur tous les plans de la vie publique. La proclamation de la ‘’Décennie de la Femme 1976/1985’’ est une résultante de Mexico, un produit, tout comme le Programme Mondial d’Action adopté lors de cette première conférence.

Cinq ans après Mexico, en 1980, Copenhague accueillera la ‘’IIière Conférence Internationale sur les Femmes et le Développement’’ popularisé sous le nom  ‘’Sommet Social’’ qui viendra se féliciter des résultats positifs obtenus sur le plan d’Action Mondial de Mexico en mettant l’accent sur la Convention Internationale sur l’Élimination de toutes les Formes de Discriminations à l’Égard des Femmes’’ (CEDAW/CEDEF) adoptée en 1979 qui marque le véritable point de rupture d’avec tout ce qui s’était passé depuis, au moins, l’amorce des temps modernes.

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Journée Internationale Tolérance Zéro aux MGF 2017

Rapport Évaluation

Projet : « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest » : Sénégal

Un projet de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, avec le financement de l’Union européenne

Le Sénégal, depuis plus de 35 ans, avec l’adoption en 1972 du Code de la famille sous la loi n° 72-61 du 12 juin 1972 s’est inscrit assidument dans la perspective de la répression des violences faites aux femmes et aux filles bien qu’avec des limites et manquements certains, résultats de  compromis avec les traditions d’aliénation et de soumission presque absolues de la femme à l’homme et à la communauté,. Le Code de la famille venait ainsi mettre fin à la répudiation : une des formes de violences les plus humiliantes pour la femme mariée, en proclamant l’exigence de la condamnation de cette acte le plus souvent ou presque toujours associé à des formes extrêmes de violence.

Toutefois, il conviendrait de remarquer que le Code de la famille malgré ses avancées, n’a pu ni régler les problèmes de la répudiation et encore moins les violences inouïes qui s’exerçaient sur les femmes et les filles et petites filles avec la fixation de l’âge de mariage à 16 ans et des flous et des dispositions dérogatoires qui font qu’en réalité, les parent(e)s peuvent marier leurs filles presque à tout âge à partir de 9 ans, voire moins.. Les derniers ayant aussi bien en milieu rural, qu’en milieux urbain et périurbain, comme qui dirait un ‘’droit de vie et de mort sur elles’’. Le cas échéant, ils bénéficiaient d’une grande tolérance et/ou compréhension de la part d’une société où la culture avec son socle de base patriarcal est fortement ancrée et structure toutes les relations entre les hommes et les femmes pour bâtir leurs futurs, autrement dites relations sociales de genre.

Cependant malgré les traditions et condamnations sociales, les femmes comme depuis la nuit des temps, n’ont jamais baissé les bras et se sont toujours levées pour faire face aux violences de toutes sortes, qu’elles subissent au quotidien, bien qu’en position de faiblesse sociétale et culturelle. Aussi, les luttes et autres formes d’expressions revendicatives des femmes contre les exactions par traitements dégradants, humiliants et inhumains de la part leurs conjoints, frères, beaux frères, voisinage, mères, belles mères, sœurs et belles sœurs, etc., les viols et autres blessures physiques et morales à n’en plus finir, de continuer pour avoir ‘’droit de cité’’.

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